LA COMPLAINTE DE RUTEBEUF Que sont mes ennuis devenus
( à la Rutebeuf, tout simplement)
pasticheQue sont mes ennuis devenus
À jamais par le noir tenus
Le vent au pré
Le large qui somme le quai
Je sais les nombres à compter
Matin se porte
Le voile des ennuis comporte
Certain, l’amer, quand l’ivre morte
Suivant le pas
Sachant le temps sur une feuille
La plume d’être soir au seuil
Le port en terre
Ma peau se tend et se lacère
Prénom sans sceau pour la rivière
Geler l’hier
Et comment revivre la honte
Ma tête qui revoit la tonte
Quand sait l’amer
Que sont mes ennuis devenus
À jamais par le noir tenus
Le vent au pré
Le large qui somme le quai
Je sais les nombres à compter
Matin se porte
Le devoir de se voir vieillir
Était en fait un avenir
Serez-vous vus
Si un peu lent dans la mémoire
Ils chercheront un dieu de gloire
Devant la pente
Le merle fut, la biche tente
"
Le vent me vient, le vent m'évente" *
Matin se porte
Le voile des ennuis comporte
Certain, l’amer quand l’ivre morte
Suivant le pas
atouthasard