Mes « hivers ».-
Poussière de neige, l’abondance duveteuse.
Piétinement des cristaux, solitude cristallisée.
La démarche silencieuse, un vent accompagnateur.
Le nordet glacial fige mes élans éperdus.
Des propos évasifs, l’homme paralysé.
L’esprit imperturbable, glaçure des idées.
Une prestance désinvolte, l’attente pénible.
Glapir des injures au gré d’un vent insolent.
Se convertir à l’irréel, glaner l’espoir.
Hibernation de nos sentiments, le névé absolu.
Humeur vitreuse, l’éternel inconsolable.
Les jours se dandinent, un vitriol menaçant.
Parcours gelé, un renouveau souhaité.
Cette nuit, morsure du vent, sommeil accepté.
André, épervier