Printemps de mai dis-moi si l’hirondelle chante
À l’alentour lilas, au jardin du cueilleur,
Cet air si familier qu’il nous va droit au cœur.
Vent du temps de l’été, dis-moi quelle est vivante.
Un oisillon régent, la remise tourmente,
Le nid est déserté, on n’y voit plus la fleur,
Volera lendemain tel que fait le seigneur,
L’enfance de l’oiseau se vêt de la plus lente.
Si l’ivre est au chevet de maquiller matin,
Le suroît sur l’écho sifflera son chagrin
Sur tous les horizons de la verte prairie.
Il a volé ce jour d’une plume sans loi,
Cherchant fin au velours pour ne pas être lie,
Un vers elle avait fait, son enfant sera Roi.
atouthasard