Ciel de mai infini, paressant sur Paname,
Tu regardes d’en haut les passants se hâtant,
En file s’étirant en ruban serpentant,
Vers des buts clandestins, sans penser à leur âme.
Des panneaux peinturés, débitent la réclame
De spectacles scabreux du Pigalle tentant,
Par des femmes nues, d’attirer l’hésitant,
Qui devra payer, cher, un faux champagne infâme.
Et les murs défraîchis des lieux de passage,
Ne dissimulent plus le pauvre crépissage
Partant par pans entiers, telle pend une peau.
Mais juste à quelques pas des pauvres et leur misère,
s’élèvent les buildings, preuves financières
De ceux qui, tels crésus, évitent le fardeau.