À Jocelyn et Rachel Le jardin du chalet des plumes
Il fait tendre à la source de la vie
La lune nacre le lac de nattes d'ivoire
La mémoire de
l'enfuie, si nuit, si noire, S'envole à la lueur du réverbère d'ici.
Les méandres-rivières n'existent plus
Pour ce bras de mer aujourd'hui tendu
Aux marécages de sombres songes
Le solitaire du précieux que l'amitié longe
Ils ne sont plus seuls aux savanes à partager
Les mots qui riment aux saisons de l'envers
Qui se soleil de l'hiver en printemps dans l'allée
Qui, de ses coloris, automne le fief pour l'année
Dans l'intérieur des moitiés l'entier est de mise
La minute est au quart d'heure et le jour est épris
Pour un moment les feuilles mortes sont remises
Il se fera plus tard dans la nuit, a dit l'écrit
Les bouleaux font métiers sur toile à tisser
Les mots sont clochers en nefs de phares silence
Les bouées servent le vent pour marins à voguer
Nous vivrons désormais sous ce ciel de faïence
atouthasard