Rose et Isabelle
Je remets ici pour toi renee jeanne et pour les ami e s, encore deux corrections à venir.
Pour le plaisir de bien écrire son français. Premier prof de français a corrigé et j'apprends. Capiteux devient douillet, friser devient frisé etc.
Tu vas aimer l'exercice, je pense.
C'est tellement important, notre langue, et en italique je dois mettre les expressions, mais, pas ce soir.
renee jeanne de ton support et
Le jardin
Scène un
La rencontre
Quatre personnages pour cette scène
Décor : Cuisine, une table, quatre chaises, café, téléphone.
Réjean et Luc discutent.
Réjean : tu as vu l’annonce au Patro, on demande des jardiniers pour le jardin du Patro; Serge Lafleur est le responsable, j’ai cru lire son nom au bas du dépliant affiché sur le babillard à l’entrée. Que dirais-tu si on s’inscrivait ?
Luc : je ne connais rien au jardinage, moi, tout ce que j’ai à la maison, ce sont des fleurs en plastique. Le pouce vert pour moi, c’est le nom d’un centre jardin. Que veux-tu que j’aille faire là ?
Réjean : ah! tu pourrais apprendre, moi je ne connaissais pas le bazar et je m’y suis inscrit en tant que bénévole et c’est très bien. Tu sais, il paraît qu’il y a de belles femmes au jardin ! Envoie donc...
Luc : oui, il est vrai que j’aurais un social. Je ne sais trop, je suis hésitant.
Jeanne se joint à eux.
Jeanne : salut Luc, salut Réjean, ça va vous deux ?
Luc et Réjean : oui, et toi, quoi de neuf ?
Jeanne : tout du vieux, ah, je trouve les journées bien longues depuis ma retraite; au début je m’occupais, mais là je trouve le temps long. Le ménage et la télé, c’est long, longtemps.
Réjean : justement on parlait Luc et moi de s’inscrire comme jardiniers au jardin du Patro, tu pourrais te joindre à nous. Il paraît qu’il y a de beaux hommes, pas des légumes, c’est si rare!
Jeanne : je vais y penser, sais-tu…. J’ai fait des jardins étant plus jeune avec mes parents et j’aimais bien.
Luc : moi et le jardinage, ça fait deux.
Jeanne: il faudrait avoir plus d’informations, c’est toi qui as vu l’annonce Réjean, appelle et tu nous diras ce qui en n’est.
Réjean : j’ai pris ça en note, je l’ai ici, je vais faire ça maintenant, on le saura.
Réjean appelle : (Ca sonne) Patro jardin bonjour, Sylvie à l’appareil; oui bonjour, ce serait pour avoir de l’information au sujet du jardin, vous demandez des jardiniers?
Sylvie : oui, certainement, il va y avoir une séance d’information mardi soir six heures, vous avez juste à vous présenter à la réunion.
Réjean : je prends note, je vous remercie beaucoup madame.
Sylvie : je prends vos noms…
Réjean : non, on en discute et je vous rappelle.
Sylvie : j’attends votre appel, alors.
Réjean : (aux autres) il va y avoir une réunion, on ne risque rien à y aller pour prendre de l’information.
Luc et Jeanne : oui, bien, on va y aller.
Pendant ce temps, enregistrés sur cd, les semis parlent
Tomate, basilic, gaillarde, Gourgane, etc.
Tomate : quand est-ce que je vais être mise en terre… j’ai hâte !
Basilic : tu es qui toi…
Tomate : je suis la reine du jardin, la compagne des salades. Je suis la tomate et toi ?
Basilic : je suis ton compagnon, moi aussi. Je suis une herbe fine, devine…
Tomate : euh, marjolaine.
Basilic : non.
Gaillarde : hé! vous deux, moi aussi, je vais être au jardin. Je suis la Gaillarde et en passant, Tomate, moi je pense que c’est basilic l’herbe fine.
Basilic : Hé, oui, c’est moi qui accompagne bien des mets. Tu as vu juste, La Gaillarde.
Gaillarde : vous savez quoi, moi, je peux attendre, je suis annuelle. Je reviens à chaque année sans que l’on me ressème. Je me reproduis avec mes fleurs.
Basilic : moi je suis un peu plus délicat; si l’hiver est clément et que l’on place une bonne couche de feuilles sur moi pendant l’hiver, je survis.
Tomate : je suis unique, à chaque année on doit me semer et je grandis tout l’été pour être cueillie à l’automne.
Gourgane : je vous écoute parler, moi j’ai donné mon nom au jardin.
Tomate : la Gourgane souriante, je pense…
Gourgane : exactement.
Tomate : j’ai vraiment hâte de rencontrer les jardiniers.
Fin de la scène
Scène deux
La réunion
Réunion, 10 figurants, plus les huit, une grande table, un tableau, une salle.
Tomate, persil, haricot, gourgane, patate, Rémi l’épouvantail,
Réjean Luc et Jeanne arrivent à la réunion.
Serge: Bonjour, vous êtes les premiers, vous aimez jardiner!
Luc : moi, je ne connais rien au jardinage, par contre Réjean et Jeanne…
Serge : Justement, les anciens arrivent, salut Pascal et Mathilde, je vous présente les petits nouveaux. (détente) Jeanne, Réjean et Luc qui viennent apprendre.
Pascal : ah, bienvenue, moi je connaissais peu le jardinage à mon arrivée il y a trois ans et ici, on est bien entouré. Vous allez adorer.
Jeanne : je connais un peu les fleurs, c’est déjà ça de pris.
Sophie et Lucie arrivent : allo, allo. (retrouvailles)
Les gens parlent entre eux, serge se prépare à la table.
Serge : Bienvenue à toutes et tous, pour la première réunion de l’année, du jardin collectif au Patro, La Gourgane Souriante. Je vais d’abord vous expliquer ce qu’est le jardin, ce que vous aurez à faire, si bien entendu, vous choisissez de demeurer avec nous, après la réunion.
Le jardin occupe un espace de cent par cinquante pieds, subdivisé en trente et un îlots de culture, avec à chaque année une rotation des cultures. On verra plus tard cette rotation.
Qu’est-ce qu’un jardin collectif ?
Tout le matériel : râteaux, pelles, bêches, truelles, sécateurs, semis etc. sont fournis par le Patro. Donc, tout ce que vous avez à fournir, c’est votre présence, minimum d’une heure par semaine. Le temps que vous y travaillez est votre récolte.
La récolte est au prorata des heures accumulées à chaque semaine, jusqu’à concurrence de quinze pour cent. C’est le maximum, vous pouvez consacrer plus d’heures, mais votre récolte ne sera pas plus importante. Si vous avez deux heures, vous aurez droit à votre part de la récolte en fonction de vos deux heures.
Toutes les décisions se prennent collectivement : les choix de légumes, de fleurs, tout ce que l’on sème au jardin..
Alors, nous allons choisir les plans de cette année.
Dialogue entre Pascal, Luc, Mathilde, Sophie.
Pascal: On est en retard, il pleut beaucoup cette année.
Mathilde: Il y a trois ans, c’était pareil et ce fut une belle année.
Sophie : oui, c’est vrai mais on a eu la maladie de l’oignon qui est venue perturber la récolte.
Luc: euh, je suis nouveau, la maladie de l’oignon…
Pascal : plus précisément la mouche de l’oignon que l’on a traitée avec une concoction de feuilles de rhubarbe. C’est pourquoi nous ne pouvons semer cette année les poireaux, échalotes et oignons. Bon, nous devons choisir les cultures.
Tomate : il me semble que Pascal et Mathilde…
Marjolaine : oh! tu penses.
Pendant ce temps dans un endroit très secret :
Tomate : je crois que le temps est arrivé; ce soir, je vais être en terre. Un sol douillet, humide à mon goût.
Persil : moi aussi, j’espère que ce sera ce soir.
Marjolaine : ce sera moi en premier, moi, j’embaume l’air et je suis si jolie, pas commune comme toi, persil.
Persil : va t’en faire, moi, commune, je suis la plus utilisée de toutes les herbes fines. Un doigt de… pour toi, jolie, jolie. Pas si jolie que ça…il me semble.
Gourgane : un peu de respect, SVP, moi, j’ai donné mon nom au jardin. (petite toux, hum hum)
Haricot : la Gourgane se prend la tête, dans la famille, il y en a toujours un…passons
.
Une semaine se passe et à l’autre réunion :
Serge : Maintenant nous allons planter les semis. Pas tous, mais ce soir nous ferons la tomate, le persil, l’origan.
Tomate : ils arrivent, je les entends
Gourgane : calme, calme, chut, ils parlent, écoutons.
Serge : comme je le disais, la semaine dernière, ce soir c’est la tomate, le persil, l’origan. La marjolaine est encore belle au jardin, donc pas cette année.
Persil : jolie jolie, nananannan.
Serge : débutons avec l’origan, un bon terreau bien humide…
Marjolaine : snif snif, (grosse larme)
Origan : voyons, Marjo, tu es encore belle au jardin, l’an prochain tu rejoindras ta mère, regarde je vais être un parfumeur pour toi, on est de la même famille, la famille des herbes fines.
Oh ! le terreau est bon cette année, on est gâté.
Serge : Anne, occupe-toi de la tomate.
Tomate : t’à mon tour, t’à mon tour, t’à mon tour, t’à mon tour.
Anne : la tomate a besoin de beaucoup de soins, un bon terreau, bien humide, on peut placer deux ou trois graines et après on sépare les bébés.
Luc : Tu mets deux graines, pourquoi ?
Anne : pour donner plus de chance au plan de produire, Luc
Luc : c’tivident, hein.
Tomate : c’est bon, hum, c’est chaud et humide et nous sommes trois. Tu as raison origan, une bonne année pour le terreau.
Persil : grr, puis moi, c’est pour quand?
Marjolaine : tu peux niaiser; quant à moi, j’espère qu’ils vont t’oublier.
Gourgane : restons polis, c’est moi qui ai donné mon nom au jardin.
Patate : fatigant lui, le bleuet..
Gourgane : pas bleuet, gourgane M’SIEUR.
Anne : le persil italien est différent…
Jeanne : Pourquoi il est différent.?
Anne : il est plat et plus adapté pour les mets fins.
Marjolaine : il me semblait que c’était un italien.
Persil : je suis de souche québécoise.
Roger : au début de la colonie, les amérindiens plantaient du maïs et ici je ne vois aucun épi.
Serge : cela prend trop de place, Roger. Le jardin est petit mais j’ai un gros projet.
Mathilde : c’est quoi le gros projet, Serge?
Serge : pour l’instant, on s’attarde ici. SVP.
Anne : serge, j’ai de la difficulté avec le persil. On dirait que les semis sont dus.
Serge : Change, ce sont les semis de l’an dernier.
Marjolaine : prenez le frisé, prenez le frisé, prenez le frisé.
Serge : prends le frisé, Anne.
Rémi l’épouvantail : il va falloir être discret, on dirait qu’ils nous écoutent. Chut.
Fin de la scène.
Scène trois
La plantation
une salle
Réjean, Luc, Serge, Jeanne, Pascal, Mathilde, Sophie.
tomate, patate, carotte, gourgane, haricot, Rémi l’épouvantail, oignon, navet, basilic, marjolaine.
Tomate : enfin, on va connaître nos jardiniers. On va me mettre un tuteur et me marier avec le basilic, je vais être chérie.
Basilic : moi, je veux un jardinier coiffeur pour me tailler.
Carotte : moi, je veux des radis, entre chacun de mes plans.
Patate : je serai en plus grand nombre. (Voix de basse)
Haricot : verte et jaune, verte et jaune (très forte voix aiguë) du soleil, du soleil.
Gourgane : soyons calmes les enfants. On respire… doucement.
Rémi l’épouvantail : Silence mes amis; les jardiniers, les jardiniers les voilà.
Réjean Luc et Jeanne avec Serge :
Réjean : quelle belle idée que ce jardin collectif, le groupe semble super sympa.
Luc: moi, je débute alors soyez patient.
Jeanne : ils sont où les beaux hommes. (large sourire)
Serge : les beaux hommes Jeanne, ici. (large sourire)
Aujourd’hui nous transplantons au jardin, la tomate, le persil, l’origan et le basilic et nous sèmerons, les carottes, les patates, les gourganes et les haricots. Réjean et Jeanne vous transplanterez les tomates. Moi et Luc on fera, le persil, l’origan et le basilic.
Sophie : et moi.
Serge : va avec Mathilde et Pascal préparer la terre pour les autres semis.
Oignon : ah gnon on m’oublie encore ; va te les faire pleurer, moi.
Serge : Jeanne vous ferez l’oignon, aussi.
Rémi l’épouvantail : parlez plus bas ils vous entendent.
Tomate : un homme et une femme pour moi, doux, doux.
Serge et Luc: tu vois Luc, le persil que l’on nomme italien est appelé aussi, persil plat. Mais c’est le frisé que l’on plante aujourd’hui.
Luc : Pourquoi plat?
Serge : regarde sa feuille est mince.
Marjolaine : persil plat, puis, plat plat plat.
Serge et Luc : bon je pense que l’on va semer les patates et les autres légumes.
Luc : je vais semer les patates et tu me diras si je le fais bien.
Serge : oui, il faut que tu apprennes, moi je vais faire, les carottes, les gourganes et tu viendras m’aider pour les haricots.
Patate : pas vrai, il me plante à l’envers, je vais fleurir en Australie. Ah! le novice.
Réjean : je me souviens d’avoir épluché de l’oignon et j’avais pleuré, c’est fort de l’oignon mais l’oignon espagnol j’aime bien.
Marjolaine : c’est vraiment un jardin québécois! quand ce n’est pas italien, c’est espagnol.
Oignon : bien bon pour toi, Réjean.
Pascal et Mathilde: un gros travail de bras travailler la terre, ça va Mathilde? Oui, j’aime travailler la terre après une pluie, c’est un parfum exquis.
Gourgane : c’est le grand patron qui me sème sème, c’est le grand patron qui me sème tant. j’ai donné mon nom au jardin vivant, j’ai donné mon nom au jardin vivant, c’est le grand patron qui me l’aime l’aime, c’est le grand patron qui me l’aime tant.
Mathilde : Serge; (Grand Cri) Pascal est blessé.
Pascal : c’est juste une petite culbute, (dans sa tête; les maudites cordes à Serge) pas grave, j’ai just’ mangé un peu de terre.
Serge : je veux que l’on s’accorde; ici. (Sourire)
Pascal et Mathilde quittent en douce le jardin.
Haricot : pour moi, ils seront deux, deux hommes, hum. Bon, la gourgane qui chante, la gourgane chantante pour le nom du jardin. La gourgane en a pris du bon.
Carotte : j’espère que le vent et les oiseaux me laisseront ici, je suis inquiète et n’oubliez pas les radis entre mes plans.
L’éclairage baisse et :
Rémi l’épouvantail : là, l’heure est grave mes amis; ils ont quitté et le gel est à nos portes.
Patate : pas important Rémi l’épouvantail : je vais être en Australie.
Navet : pour moi le gel, c’est un lubrifiant.
Marjolaine : si je n’avais qu’un mot à dire…
Oignon : bon, il m’a vraiment oublié, ils vont pleurer, les jardiniers.
Rémi l’épouvantail : chut les amis, c’est Serge, il a une grande toile.
Tomate : Il vient me border, me faire un câlin.
Fin de la scène
Scène quatre
Scène quatre
La récolte
Serge, Réjean, Pascal, Jeanne. Luc, Mathilde, Sophie, Anne.
Décor : à voir
Serge : Bienvenue à tous; ce soir nous allons récolter les tomates, le persil, le basilic, les patates, les carottes, les radis. Mais, avant la récolte nous aurons à déguster une soupe que notre ami, Réjean, nous a préparée. Une soupe aux gourganes, quelques pâtés avec du bon pain au levain, alors, bon appétit à tous.
Gourgane : non seulement j’ai donné mon nom au jardin, mais je nourris les jardiniers.
Tomate : MOI! MOI! MOI! en premier, je suis toute rouge, juteuse.
Persil : non, MOI! MOI! il faut que j’aie le temps de me refaire une beauté. Refrisé.
Marjolaine : c’est cela, frisé le ridicule.
Patate : c’est joli l’Australie, un peu humide, mais joli.
Radis : je me sens à l’étroit entre les carottes, urgent, urgent.
Serge : Un gros merci à Réjean pour la soupe et amusez-vous ; Pascal, tu vas cueillir les radis, Jeanne et Réjean, les tomates. Luc, le petit nouveau, le persil, la marjolaine et le basilic et moi je ferai les patates.
Patate : Bienvenue en Australie, Serge.
Pascal: tu viens m’aider Mathilde.
Mathilde : oui, bien sur.
Rémi l’épouvantail : je pense que Pascal et Mathilde…
Tomate : il me semble
Luc : c’tivident, que Mathilde…
Marjolaine : j’espère que le petit nouveau ne prendra pas le taille bordure.
Jeanne : tu prends le sécateur, Luc.
Basilic : Décroche Marjo, il faut pardonner dans la vie.
Tomate : ils ont les mains douces les jardiniers.
Jeanne et Réjean : Elles sont magnifiques les tomates cette année. Tu as goûté aux tomates cerise poire jaunes, Jeanne. Pas encore Réjean et, en passant, ta soupe était super bonne. Merci bien Jeanne.
Carotte : enfin, je respire.
Luc : hé, Jeanne! un radis jumeau et une carotte à quatre pattes.
Carotte : une carotte à quatre pattes, il a suivi des cours d’eau, le lui. Je me tiens toujours debout, moi. C’est toi, Luc, qui est à quatre pattes dans le jardin.
Gourgane : elle est bien bonne, carotte.
Jeanne parle à Réjean: tu as remarqué que Pascal et Mathilde semblent bien s’entendre.
Oui, et Pascal va probablement faire la grande demande.
Oh! ils formeraient un joli couple.
Rémi l’épouvantail : je le savais pour ces deux la…
Serge : on place toutes vos récoltes sur la table et je vais, avec Sophie, partager la récolte.
Sophie parle à Serge : merci Serge de m’avoir invitée ici, je prends du mieux et je me suis fait de nouveaux amis. C’est le but du jardin, des rencontres et des échanges. Énorme la récolte des haricots, encore des tomates, on n’aura jamais le temps de tout faire, Serge.
Luc : terminée ma récolte est, je la mets où?
Jeanne : dans mon sac, Luc.
Serge : J’ai une grande nouvelle, deux jardiniers sont venus me voir…
Rémi l’épouvantail : on va fêter Noël avant le temps.
Pascal et Mathilde : ensemble disent.
Nous sommes réunis par le jardin et nous devrions nous unir bientôt
Marjolaine : je vais pleurer.
Persil : moi aussi.
Patate : Je leur réserve une chambre à Sydney, c’est vraiment joli l’Australie.
Oignon : la maladie de l’amour, une mouche les a piqués...
Tomate : Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir…
Anne : Serge, il va falloir semer le seigle d’automne, je vois venir le temps de faire...
Gourgane : tomate est en fin de saison, et Anne fait de la télépathie, ma foi.
Rémi l’épouvantail : Je vais aller rejoindre patate en Australie, moi.
Pascal et Mathilde : je pense Mathilde, que les herbes fines et les légumes, nous parlent. Parfois, j’ai l’impression que Rémi l’épouvantail leur parle.
La gaillarde et le souci sans oublier la rose trémière et les fleurs du jardin : nous allons fleurir pour meubler votre histoire.
La Vigne : on va aller à la noce et je fournis le vin.
Fin de la pièce