L’été des indiens
L’été des indiens, orange une feuille.
L’automne a printemps pour coucher le vent.
L’érable en couleur courtisant le lent
Derrière la lune et sans qu’on le cueille.
Il gèle à la nuit, celle qui effeuille
Le pourpre du jour, tel un monument
Que l’on voit rougir en son testament.
L’été des indiens orange une feuille
Il est un jardin que forêt renomme.
Un sans lendemain, la quête d’un jour.
Avant que l’hiver au puits se prénomme
D’une pluie sans nom, d’un prénom divin
Elle enfantera le froid de l’hier
L’année est semaine, l’été des indiens.
atouthasard