Pour avoir eu un temps dormeur
Au vent des solitudes
Pour avoir su que nulle peur
Ne peut être, habitude
Il faut tout vivre au coin d’une heure
Celle qui nous habite
Pour le pire et pour le meilleur
Savoir, que l’on évite
La maladie qui est au cœur
De toute société
De notre foi, de nos malheurs
Vouloir que l’autre été
Soit au jardin, voire une fleur
Une tendre jolie
Celle qui fait que le rêveur
En vers, plume son nid
Pour avoir eu un temps noirceur
Et tout se pardonner
Même parfois si on y pleur
On est près à semer
Un rire en joie pour l’an bonheur
Reconstruire au métier
Cet œil qui se voulait sueur
Ne pouvant plus causer
Il faut certain, être cueilleur
À l’univers-cité
D’où vient le mot pour écrire cœur ?
Sans le plus que passé
N’interpelle pas la douleur
Au banc de l’initié
Il est sujet compositeur
Du verbe, composer
atouthasard