Pour marier la nuit, et la mettre en lune.

Je ne suis qu’un rêveur.
Où le temps, qui à pied,
marche ses hivers.
Tant si peu !
Son métier.

S’il y avait gens.
Pour.
Que nombre puisé !
Compte sur l’heure.
Ce savoir d’aimer.

Les alentours auraient,
des dentelles uniformes.
Un flocon de tendre.
Pour marier la nuit,
et la mettre en lune.

Mais

Je ne suis que passant,
au livre de la vie.
Je ne suis qu’un enfant,
sans prévoir le sous-si...

Car, je suis l’encore.
D’être, par ici...

Le vivant d’une lieue.
Quand la forêt plieuse,
avait mise en son lit.

Au dortoir d’une feuille.

Le vers sans l’accord.
Que je couche plié,
sans savoir tout son pli.

Était-il ce décor.
Que l’on nomme péché ?

Tel un sujet nommé.
Un rêve épuisé.
La somme des années,
qui ne verra le jour !

La mémoire du vent accoudée sur l’aurore.
Le savoir du présent quand il n’y avait Thor.
Ce dieu qui sans instant martelait le remords.
Le plus précieux d’avant celui qui n’est mort.

Je ne suis qu’un rêveur.
Sans savoir la moitié,
de tous ces gens seuls,
qui ne fussent aimés !

Tant le cour de la nuit,
avait des vers lunaires.
Pour changer réverbère,
en lueurs éclatantes.

De joies et de bontés.

Pour une année,
et pour tout ce meilleur.

Que l’on sait de cœur, pleurer une amie.
Que l’on sait par chœur, pleurer un ami.

La tombée du jour est un soleil,
si vous êtes inscrit aux rêves,
du rêveur, nez nu phare.

La mère vient d’enfanter
La couleur d’une vague.

Tous, nous sommes.

Un nuage pour écrire, aux marges-temps.

atouthasard