Un Nerf de printemps.
Printemps violon
Une heure en rade
Jardin pinsons
La sérénade…
Assis au banc, je vois sourire
Sous un matin de plein soleil
Deux cœurs en temps, qui sans le pire
Dentelleront le pré-merveille.
Deux enfants qui seront amants
Sans solitude, au savoir lent.
Et leurs mains tendues à l’instant
De voir leurs yeux cueillir le vent
Printemps jardin, jase mi-lieue
Pour ses enfants qui n’ont pas mieux
Que tes soucis de terre histoire
Et toute enfance a ta mémoire
Gazouille un champ et sois parleur
Pour semer ta saison de l’ivre
Saoule un péché, tu es livreur
Un pré-tendant, sans naître pire
La faute était et parlait blanc
Pour toi l’hier fanait le froid
Tu sais printemps, on est suivant
De tes s’aimer quand ils sont loi
Pour une année, quatre saisons.
De l’une à l’autre on copie long
On est six vers et en mois-son
Mais dites- moi si j’ai raison…
atouthasard