Pour mes amis
Pour une amieMes amis sont morts
La lune avait chapeau de dentelle
Je me tenais auprès d'un chêne mort
Et je pansais ma blessure belle
Mon sang coulait tel un ruisseau
Duquel on faisait jaillir
Maintes tristesses comptées de cours d'eau
Tristesses abandonnées aux coeur à pétrir
J'étais solidaire de mes gestes
En toi... je reconnaissais une amie
Longs sont les jours tendre jeunesse
Ma mémoire a de mémoire la nuit
Des regards trop givrés
Les matins de notre bonheur
Rappelleront en ceux qui se sont aimés
L'amitié enivrante du temps de coeur
Mes amis sont morts
Et je meurs d'amitié
La lune en robe de mandragore
Se voit enlevée par douce mélopée
atouthasard