MONSIEUR MARCOUX

Citation :

Peut-être pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ce Monsieur Marcoux, que nous ne connaissons pas...

C'est la quête de la grande ville (à l'époque ou tout est dur pour la culture en Gaspésie, pays de pêche colonisé par les Jerseys, on y parle plus anglais que français) et tout est mieux à la grande ville.

Citation :

Monsieur Marcoux Labonté un matin s'est réveillé
À cinquante ans, mon p'tit frère, pour réapprendre à marcher
Fit le tour de son village pour y vendre ses agrès...
«Car demain je plie bagage, mort dans l'âme mais sans regret»

Et le texte parle et ce dialogue

Citation :

Parlez-moi, Monsieur Marcoux, un peu de la Gaspésie
On en parle un peu partout, c'est-y beau, c'est-y joli
Moi je suis né à la ville et je vois d'puis des années
Les plus jolis reportages dans la presse et la télé

Pourquoi tu as quitté ??



la mi ré

Citation :

Monsieur Marcoux était-il donc pêcheur, ou simple symbole pour amener ce texte que d'autres chanteurs ont repris chez vous?

Oui, mais ma mémoire a ce souvenir tu sais .

Citation :

ce texte que d'autres chanteurs ont repris chez vous?

non, jamais.

Un conteur mais je n'ai pas la traduction. hihi

https://www.youtube.com/watch?v=8KF4vKbYE6w

Voici un peu l'histoire de Lawrence Lepage, son vrai nom:

Né à Nazareth près de Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent qu'on appelle aussi Sud-de-l'Estuaire,
À l'instar d'un Jean-Paul Filion ou d'un Gilles Vigneault, et plus tard d'un Georges Langford, il incarne la vitalité et la verdeur de l'inspiration régionale dans laquelle c'est un peu tout le Québec qui se retrouve.

Et celle de M. Marcoux

Au gré des jours, Lawrence se familiarise avec la ville et ses réalités. La rencontre d'un certain François Marcoux, ancien gardien de phare de l'Île Bonaventure et naufragé en ville pas loin de la Taverne Cherrier, en pleine métropole, aura un impact sur l'inspiration du jeune chansonnier. Les conversations avec ce personnage l'amènent à composer "Mon vieux François" chanson que reprendront des dizaines d'artistes des années 60 et 70 (dont Alexandre Zelkine et les Karrik), peu après la parution de l'album simplement intitulé "Lawrence Lepage", sur étiquette London. Le chansonnier y présente du même coup "Jos Nazaire", "Baillard", "Le braconnier" et d'amusantes anecdotes, toujours ancrées dans « le sol qui le porte, l'espace qu'il habite, le temps où il est né » pour citer la dédicace signée Michel Garneau.

...fréquentant naguère Au Cochon Borgne où se produisaient également Richard Bizier et Marc Gélinas, puis les temples de l'underground qu'étaient Chez Dieu et L'Imprévu, son répertoire est peu à peu découvert par la génération hippie pour qui ses thèmes s'apparentent aux valeurs d'un retour à la campagne alors très valorisé.

Source d'information : Québec Info musique. (http://www.qim.com/artistes/biographie.asp?artistid=861)

J'ai écouté Renaud (Séchan) s'il s'agit bien de lui Renée-Jeanne, qui est passé souvent au Québec avec ses chansons, mis à part l'accent, il semble être un conteur-chanteur aussi.
Inspiration faite à Lawrence ? Peut-être... Tout cela débute au temps " de la Belle chanson Française et Québécoise".

L'expression "Timber (prononcez: tin-bé)" pour tomber qu'il utilise dans "Nazaire" est typique du Bas du Fleuve où il est né et de la Gaspésie. (J'avais un beau-frère Gaspésien de Causapscal.)

Le Bas du Fleuve (ou Bas St-Laurent) va de La Pocatière à un peu plus loin que Rimouski, La Gaspésie va de Ste-Luce-sur-Mer à la croisée du chemin de Campbellton, Nouveau-Brunswick.

Je ne connaissais pas aucun de ces artistes; alors merci à vous deux.

Et Pierre Calvé

Celui-là, je connais bien. Excellent !