Ils résistent au mal universel
Vos bouches engorgées de salive
Dévoilent vos intensions abusives,
Elles ressemblent aux cratères
De l’enfer, qui font vibrer la chair
Des citoyens en quête d’aisance.
Vos mots dévoilent l’absurdité
Qui alimente vos appétences
Pour le pouvoir et la calamité
Dans les tourments, vous changez
La vie de vos peuples en enfer
Par des conduites étranges
Nourrissant les idées vulgaires,
Qui vous plongent sans cesse
Dans les brouillards des mystères
Sourds, même à la sagesse
Des philosophes solitaires
Qui observent votre stupidité
Sans rien dire, ils connaissent
Depuis longtemps la vérité
Cachée substituant l’ânesse
En reine et le baudet en roi,
Ils résistent au mal universel
En restant des hommes de foi
Dans le silence eternel.
Dad Allaoua