Si loin ou si près de nous, elles sont là cette absence et cette solitude
engendrées par le monde moderne.
Peut-être nous atteignent-elles déjà avec modération ou force.
Peut-être ou sans doute nous attendent-elle.
Ce portrait anonyme a porté, porte et portera de nombreux noms …
... pourtant rien n’est inéluctable.
Absence et solitude.
Incommodée par le silence,
Elle a lancé un gros soupir
Puis a maudit cette insistance
Qui l’empêche de s’assoupir.
Tout ce qui pourrait la distraire
Est rejeté par son esprit,
Ce modernisme l’indiffère
Par le cafard, il est proscrit.
Dans cette errance vagabonde,
Elle revit dans le passé.
Une plongée vers l’ancien monde
Et le présent est fracassé.
Hier se répète sans cesse?
Aujourd’hui est comme demain,
C’est l’indifférence qui blesse
Sans la tendresse d’une main.
Lorsque s’élèvera son âme
Elle rejoindra son aimé,
L’élu qui conserva la flamme
Qui jadis l’a tant animé.
Le 22 janvier 2017.