J'attends que tu t'éveilles.

Poésie et dessins sont souvent en ce moment ma respiration...c'est à dire qu'ils me sont indispensables pour mettre entre parenthèses les aléas douloureux de la vie

Bonjour Elyse,

J'ai suivi ce post depuis le début et je dois te dire un grand BRAVO pour ton talent, ta patience et ta gentillesse...
Moi, j'aime ton sonnet même lorsqu'il n'était pas encore corrigé, car il y a tant d'amour dans tes vers...
Bisous chère Elyse et amitiés à Farfadet.
Pierre

ELYSE a écrit:

Voilà donc les corrections.....Merci Agnese

La vie en s’écoulant sur les ailes du rêve,
Me surprend ce matin, quand se voilent mes yeux
Sur ce soleil ardent qui renaît dans les cieux,
Et dont le disque d’or à la vitre se lève.

Je regarde ton corps qu’un de mes bras ceinture,
Tu dors paisiblement et sembles immortel.
J’invente le portrait en de doux tons pastel
Que de toi je ferais, plus beau que ma peinture.

Je ressens ta chaleur, lorsque tu te rapproches
Au moment de l’éveil quand résonnent les cloches
De l’angélus montant dans cet air cristallin.

Depuis de très longs jours, la brume cotonneuse
Ouatait tout de gris, rendant moins buissonneuse
L’aubépine qui dort, dans ce blanc opalin.

Bonjour "ELYSE".

Le bonheur de transmettre enrichit l'âme de mes pensées.

Demeure un hiatus ( qui attise).
Il te faut à présent travailler la musique des mots, afin de voir s'écouler la source de tes rêves . Rejeter les mots inutiles qui alourdissent la poésie.

Poétiques pensées, Agnèse.

Indique- moi les mots inutiles.... je les pensais tous

pour le hiatus voilà la correction : qui renaît dans les cieux.
En tous les cas merci

Je te souhaite un bon appétit, car minuit sonne au cadran de l'horloge

ELYSE a écrit:

Indique- moi les mots inutiles.... je les pensais tous

pour le hiatus voilà la correction : qui renaît dans les cieux.
En tous les cas merci

Je te souhaite un bon appétit, car minuit sonne au cadran de l'horloge

Bonsoir "ELYSE".

Serais-je un nuage dans le lit d'un ciel bleu ?

Les mots inutiles sont : Qui, Que, Quand, Qu'un, Tout.
En de doux tons (Musique)
Que de toi je ferais (Musique)
Lorsque (tu te) rapproches (Hiatus nasalisé)

J'attends que (tu t'éveilles) ( Idem).

Affectueuse soirée poétique. Agnèse.

Là j'abandonne...
le mieux est l'ennemi du bien et je perds de vue la tendresse que je mettais dans mon récit.

Je suis tout à fait d'acccrd avec toi , Elyse....
Tout ce que tu pourrais faire maintenant dénaturerait complètement ce que tu as voulu exprimer dans ce poème....
Le langage du coeur vaut bien que de temps en temps, la rigueur s'apaise.
Nous laisserons donc ton poème dans sa dernière version corrigée.
Remercions Agnèse et sa vigilance...
Bonne fin de soirée à tous les deux,

agnese a écrit:

Serais-je un nuage dans le lit d'un ciel bleu ?

Rassure-toi cher Agnèse...Un tout petit nuage....!

Je suis une incorrigible...pourquoi bouder mon plaisir...
Les remarques d'Agnèse sont pertinentes mais j'avoue que j'étais lassée de reprendre sans cesse ce poème...

Et pourtant j'aime le défi.

aussi je le relève après un bon petit repas fait de petits légumes farcis à la provençale et un verre de Cahors.



La vie en s’écoulant sur les ailes du rêve,
Me surprend ce matin, quand se voilent mes yeux
Sur cet ardent soleil, investissant les cieux ,
Et dont le disque d’or à la vitre se lève.

Je regarde ton corps, puis mon bras te ceinture.
Tu dors paisiblement et sembles immortel.
J’invente ton portrait, brossé de tons pastel,
Mais jamais ne sera fidèle ma peinture !

Je perçois ta chaleur Et nous voilà plus proches. Pas de majuscule à Et....
En/tends/-tu/ mon/ a/mour/ ré/son/ner/ les clo/ches 11 pieds... La terminaison est muette...
De l’angélus montant dans cet air cristallin ?

Depuis de très longs jours, la brume cotonneuse
Ouatait le jardin, rendant moins buissonneuse
L’aubépine qui dort, dans ce blanc opalin.

La nuit règne sur Mulhouse endormie. Pas une voiture, pas un cri d'oiseaux, juste un brouillard épais qui rend la lumière des réverbères comme des auréoles pâles. Alors pour tuer le temps, je reprends mon poème que vous avez la gentillesse de suivre pas à pas.
J'aime bien lorsque les autres peuvent suivre le cheminement de la pensée pendant les corrections, car j'avoue, humblement, que c'est comme cela que j'ai pu petit à petit comprendre les règles et m'imprégner de la musique. Même si encore trop souvent j'oublie quelque chose, emportée par la passion de "faire"

voici donc mes corrections...

OH ! OH ! C'est joliment tourné

Mais je vois qu'il faut faire très attention à tout et du coup je ne vais plus oser poster quoi que ce soit ici car des erreurs et fautes je dois en faire plein moi aussi !!
Mais tout compte fait c'est bien d'être corrigés quand nous sommes dans l'erreur !

Et je peux te dire qu'au début ce n'était pas gagné d'avance. L'important c'est de mettre son égo en veilleuse et alors, à cette condition, on ne peut que progresser, aidée en cela par ceux qui ont fait déjà un plus long chemin que nous, et nous prodiguent chaleureusement et amicalement leurs bons conseils et suggestions.

Un poème tout en douceur et en tendresse comme une caresse amoureuse envers l'être aimé venant d'une âme débordant d'amour.
j'ai beaucoup aimé ma lecture.
Bisous