Le temps
rondeau redoubléLe temps n’est plus certain la terre va et vient
Le gens perd son prochain, il avait l’an de cœur
Ils ont visages dos voilà ce qui les tient
À vouloir être deux et croire qu’un bonheur
Le temps est incertain l’hiver y voit sa sœur
Il neige des refrains malgré ce que l’enfin
Fait du vent malandrin quand il nuage l’heure
Le temps n’est plus certain la terre va et vient
Le temps est si malin car il sait qu’il enfreint
La vague d’un chagrin parmi tout le malheur
De cette vis sans fin dans le tournoi de faim
Le gens perd son prochain, il avait l’an de cœur
Il est d’ou ce matin si tant que le cueilleur
Enfante bien le train que l’on dit quotidien
Portage leurs chemins pour y voir un ailleurs
Ils ont visages dos voilà ce qui les tient
La mer sable l’écrin qu’un souvenir détient
Sa mémoire destin s’y voit quand un liseur
Écrit un par-chemin un auteur de tout lien
À vouloir être deux et croire qu’un bonheur
Le temps est un parfois pour savoir une fleur
Le vent est son carquois il flèche lendemain
Le doigt ne sait de quoi lorsqu’il parle scieur
Dans la lune, vivant, un écourteur devin
Le temps n’est plus certain
atouthasard