Je choisis la vie

Je choisis la vie

Toi ma fleur l’unique l’exquise que j’aime
Tu es ce livre pour moi que j’effeuille page à page
Souveraine en mon royaume portant diadème
Ivre et saoul de toi ma belle je n’ai plus d’âge

Solidaire amant de toi amante en mon lit
Je t’aime de ces jours qui ont goût de soir-laine
Se coller aux abords de nous-mêmes je te vis
L’éternelle lueur de tes yeux qui me plainent

Amour ma tendresse ma fée ma princesse
Une soie en jardin maquillée de précieux
Je cueille cet espoir de ma plume d’ivresse
Nous sommes perles étoilées étendards pour cieux

Tu absentes la peine aux abandons de nous deux
Je te fais mienne un prénom une emprise
Qui se gare en fourgon au soleil si radieux
Parce que tendre, une fragrance de moi est éprise

Tu me fais trésor et bien mieux tu es déesse
De mon corps qui s’enfuit de l’augure du devin
Je ne me nomme plus parchemin juste détresse
Sur quai en attente je sommeille, une bruine qui demain

S’éveillera de toi aux pourtours des aïeux
Aux alentours s’éveillent les bourgeons
L’abeille butine en solitaire les adieux
Le temps de l’écrire sur papier brouillon

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Un sans faute parcourt l’ennui de l’homme
Une ruelle de baiser vaut plus qu’une voie à péage
Je divorce de l’absence de ce que je suis à Rome
Un zouave qui se défend d’être un gardien, un sage

Et se blesse mon unique tunique ce voile pâle
Qui tisse la devanture de l’absurde
Et mât se cabre en tempête inégale
Tu es belle ce soir sans servitude

Je m’éveille de soir-lune et je suis désormais
Le néon de moi-même qui lumière en moi
Je combats de ma plume qui musique, mais
Lorsque la mort ici se fait loi et émoi

Les abats se mangent en prières inaudibles
Je butte le fiel des fonctions érectiles
Le nerf de la guerre va tuer le mourant
L’animal qui se voit blessé s’en allant

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La lumière se puise dans l’océan de l’incertain
L’espoir se penche sur moi telles « Gymnopédies »
Qui me vaguent tout doucement ; je choisis la vie
Je suis déjà mort il ne peut plus rien arriver demain

Et c’est moi qui me berce

Tu es ma fleur si belle parce que... toi
Tu es ma douce...ce que tu es belle
Mon.... mon amour...ma lune
Jamais je ne cesserai de... mon feu

Je reprends vie... je suis soif... je suis moi
J’ai envie de ce que je... tourterelle
Mon étoile... pour toujours... dune
À ce jour... ma compagne... mes yeux

Mon ange... Muse de songes... réel... je vois
Un lieu... un espace.... ma vielle

Tu es la joie pour nous deux, nuance qui naît
Au creux de la vie un paradis l’Eden un jardin
Babylone, tu es Reine je me griffe est-ce matin
Tu es là dans mes bras qui te nouent et me tais

atouthasard