Écrire en soirée
Écrire un vers pour dire
Que l’on a oublié
La poésie de notre
Sablier lointain
Le temps est une arme
Pour devenir humain
Pour un mot sans jardin
On cherche le voleur
De notre avenir
Dans des prisons de soie
Telle une saison
Au dérisoire de tout
Avoir la langue pour baiser
Les lèvres de la prose
Des mâchoires de survie
Pour mordre dans la syntaxe
Le pré déambule
À deux pas d’un maître pied
Qui veut mettre sa main
Au milieu d’idéaux
L’enfant ciel un désert
Il dune un visage
Des châteaux dans sa marge
Un rivage sans bateau
L’écrit est un papier au vent
Pour celui qui l’écoute, siffler
Un air, une chanson,
La parole en noir et blanc
Un sujet sous ses couleurs
L’instant d’ici par cœur
Pour le moment de tendre
La lueur du certain
D’être bleu pour conter
La nuit blanche en propos
Et le noir en devoir
Réunion des brouillons
La vie des mots
C’est l’éternité
De notre seuil
À vouloir…
La nuit d’un mot
Qui prend l’air d’un piano
Compagnon au violon
La parole au conteur
La lune clignant de l’œil
Si plancher
La cordéTam di de lam di la de la dam di la…Et il chantait…
Quand j’ai connu ma mie elle avait temps le chant
Que même sous la nuit l’écho était courant
De ce qu’elle a depuis pour n’avoir plus d’amant
De ce qu’elle a suivi pour décrocher l’avant
La page sans présent qu’elle écrivait ici
Son pouvoir d’être enfant malgré bien ses ainsi
atouthasard