L'eau gît
Il fait le soir et le mois-même dans l’année du vent
Il sait le noir, le matin blême à l'entrée du temps,
J'ai entendu l'orage de feu et la pluie des Dieux
Ici où l'instant est dans la marge et fait la queue.
L'envie de toi est sous ton toi et moi, ma maison
Si mentir d'aimer est aux sentiers des saisons,
J'irai en vagues d'âme aux enfers déraisons
Je serai de pierre malgré ce mal qui fait moisson.
La certitude de l'incertitude est présente ici où là,
L'endroit où l'on pèche se perche à la ligne du pas
Irai-je me saouler dans tes mots, dans tes draps
Déposer ma semence là, en ton corps de taffetas.
atouthasard
Sujet: L'eau gît 
