Une étoile sœur, pleure ainsi.
Au long du jour, près de le cacher.
Ce soir à l’ombre, veille un silence.
Pour l’univers, que l’on dit pencher,
où cette étoile allait vers la nuit.
Un endroit plus-vieux,
ou presque certain,
le caillou de la première fois.
Seule dans la ville et pourquoi ?
Elle avait jonglé, son cœur et l’enfance
avec une histoire aux lanternes lentes.
Sans que la lune
plaine un bois dormant.
Un pré-tendant avec tout son blé.
Elle avait le jeune et tout le tendrement,
pour enfanter fois que l’on fait serment.
Dans le printemps mai, sous un lilas.
Une étoile sœur, pleure ainsi.
Si long est le jour, si près de le
tâcher.
Au son du lent quand il n’y a lumière,
pour faire aimer, l’anneau que la rivière
avait posé, au testament de son heure
atouthasard