L'arbre à Gin

Bonjour Eloix,

merci de ton commentaire,
cependant ce type de chat est toujours d'actualité,
une expérience récente m'a conforté dans mon point de vue

Ah! J'imagine bien que tout cela a changé depuis; J'y retournerai peut-être.
Merci
Éloix

Toujours autant de tragi-comédie-suspense; j'ai bien aimé ce "passage entre deux mondes". Il semble qu "tu" aies fait le bon choix pour que te retrouve "Son"...

Une histoire à continuer peut-être sur "la page blanche" ?

Et si tu maîtrises la poésie, je peux constater qu'il en va autant de la nouvelle.

Au plaisir de lire "la page blanche".

Éloix

Maintenant que tu as terminé cette nouvelle j'aimerais t'en raconter une qui est bien réelle:

Pensionnaire j'ai fait la connaissance du Père Antoine Németh, Hongrois de naissance qui avait dû fuir la Hongrie après la main mise du communisme sur son Pays et terminer ses années de philo et théologie à Steyl, Allemagne... Sa vie durant il reprocha vivement aux Alliés de l'époque d'avoir laissé Staline faire main basse sur l'Europe de l'est (Yalta) et ainsi lui avoir coupé toute possibilité de retour sur le territoire le coupant ainsi de sa famille, ses amis, enfin tous. Je ne sais pas si après l'effondrement du communisme il a pû se rendre chez les siens. Le soulèvement écrasé de Budapest avait fait naître presque la rage chez lui et l'évocation de "la lâche Angleterre" de cette époque par la fête d'Élizabeth II en mai de chaque année au Canada (fête chômée pour tous) faisait de lui un absent pour toute cette journée sauf à sa messe du matin.
Père Nemeth était en dehors de ce "virus" un être doux, à voix de faible tonalité et athlète par excellence tout en étant un maître aux échecs.Sa force d'enseignement était l'Histoire qu'il savait imager de mille péripéties et beaucoup d'humour (comme tu le fais). Il ne fallait pas l'affronter au foot (soccer ici) car il était agile comme un serpent et foudroyant comme le bélier dans une mise en échec. Short et gilet de coton il faisait au moins quatre fois le matin les sentiers de la propriété et nous revenait avec son foulard et son manteau de laine après le petit-déjeuner pour la première classe de la matinée. Il avait un sourire contagieux et savait muter les humeurs maussades de ses étudiants en "regain de vie".

C'était à la fois un homme fort (de corps et d'esprit) en même temps qu'un "père" attentionné et protecteur de ses ouailles. Et non, il ne nous assommait pas de bondieuseries même en cours de religion; pourtant c'était un homme de Foi, un vrai, tel que peu purent l'être.

J'ai gardé de brefs et épisodiques contacts avec ce professeur après mon départ. Il a oeuvré à ce collège jusqu'à ce qu'une malheureuse chute le cloue au lit dans sa 83ième année, passant de l'enseignement aux séminaristes, aux externes masculins et enfin aux privés des deux sexes.

Deux salons n'ont pas suffi à accueillir "ses élèves" et ses amis à son décès, comme quoi l'Histoire n'est pas faite que de grands hommes connus.

Je ne sais pourquoi mais je tenais à te parler de cet homme sans envahir ton forum toutefois.

À te relire avec Son peut-être ?

Éloix

renee jeanne mignard a écrit:

Bonjour Erdrek,

L'intérêt de ton récit ne s'est pas démenti jusqu'à la fin.
Laquelle laisse présager que la page blanche qui s'ouvre ne le restera pas...
L'épisode de l'hôpital est criant de vérité, et pour cause...
Un petit bémol..Le fait que tu aies complètement abandonné ton encombrant collègue....
Mais peut-être dans le futur.....
Compliments en tout cas....
Bisous,

merci Renée Jeanne,

pour ce qui est du bémol, deux explications,
La première et la plus simple, c'est qu'il y a un phénomène de rupture
avec un environnement et des défis que le personnage ne peut relever
à cause de sa maladie.
La seconde c'est que cette nouvelle, se serait transformée en roman
ce qui est un projet beaucoup trop ambitieux pour moi, encore actuellement

bisous

Bonsoir Paul-André,

merci d'avoir suivi cette nouvelle avec intérêt, j'en suis très touché,
et également de nous faire partager cet épisode de ta vie,

Bonjour Erdrek,

je n'ai jamais eu l'occasion de lire d'autres textes de toi que tes sonnets, que j'ai toujours beaucoup aimés..
Je dois dire que j'ai eu grand plaisir à découvrir ta nouvelle, et que j'espère que tu n'en resteras pas là..
Moi aussi je te dis , continue.

Renée Clerc a écrit:

Bonjour Erdrek,

je n'ai jamais eu l'occasion de lire d'autres textes de toi que tes sonnets, que j'ai toujours beaucoup aimés..
Je dois dire que j'ai eu grand plaisir à découvrir ta nouvelle, et que j'espère que tu n'en resteras pas là..
Moi aussi je te dis , continue.
:

Bonjour Renée,

merci de ton message d'encouragement,
ravi que celle-ci te plaise,

bon weekend