Tu as les soucis de ton âge
Amarrés où le rouge te lèvre
Tu as le tracas de ta page
Attaché quand le jour est de fièvre
Si ta danse au miroir propose
Une esquisse sans toile-fusain
Et si le blanc cheveu jase l’ose
Tes mots sont muets et mes yeux orphelins
De tout geste que tu fais à l’endos de la vie
Être vers pâturage tel un blé en chagrin
Si la noire devient blanche au clavier du destin
Une pause à l’index : la majeur quotidien.
La clause de la nuit devenant obsidienne
Et la lune à l’an-corps qui n’a plus l’être-sienne
La mémoire de l’appel souvenir incertain
Le dortoir opposé où l’armure en sommeil
Sang viendra au courbure de l’oreille
Le
maux éligible sera pierre et constant
Dune aiguille pour broder ta dentelle au noir
Sur la grève enfantée par un sable mouvant
La mouvance déplie l’instant d’être mère
Et la vague enfante; l’enfance d’hier
atouthasard