Huile (30X40)
Le rouge gorge de mon jardin.
Tu es là, je le sais, patiente je t’attends.
Dépêche-toi un peu ! Ne fais pas ton timide !
Que j’admire en ces lieux ton plumage splendide
Et ta gorge orangée qui colore le temps.
Te voilà arrivé depuis quelques instants.
Ton ventre rebondi serait-il donc si vide
Que tu picores tant d’un appétit avide ?
Ô ne t’effraye pas de mes yeux insistants !
Tu es attendrissant et tu me fais craquer,
Tout mon être gourmand désire te croquer.
Un silencieux clic bientôt t’immortalise.
Des tons entremêlés parcourent la blancheur,
Redessinant le sol, restituant ta fraîcheur.
Je t’ai apprivoisé. Un feu de joie me grise.
Le 25 janvier 2013.