JE NE SAIS PAS SI CE TEXTE A ETE PLACE AU BON CHAPITRE QUI EST SENSE LUI ETRE RESERVE, SI NON, JE M'EN EXCUSE D'AVANCE ET MERCI DE M'INDIQUER OU JE DOIS LE REORIENTER
Je me suis réveillée ce matin avec un sentiment étrange, une impression de n’avoir pas vécu hier, et de ne plus connaître le sens de demain, j’ai quitté à 06h du matin mon lit lentement et tristement en me dirigeant vers mon miroir éclairé par un abat jour plus vieux que moi, et qui cachait gentiment les traces qu’il y avait sur mon visage et qui laissaientt transparaître un mélange d’inquiétude et de solitude navrées.
J’ai fait quelques pas vers la salle de bain ou il y avait sa brosse à dent que je n’ose ôter de cet espace et j’ai fait semblant de n’avoir rien vu, j’ai pensé à lui fort mais très vite j’oubliais son absence au souvenir de ce que j’avais à faire aujourd’hui !! c’était bien de ne plus penser à lui, bien que même si je n'y pense pas, il m’habite malgré moi, je respire de lui.
Il m’a dit Dimanche passé « à ma sortie de ce calvaire, je te redemanderai au mariage, et nous referons les plus belles noces !!! » comme elle était belle sa phrase, comme il était beau lui aussi, je ne voulais pas repenser à ce qu’il m’a dit, j’étais trop fatiguée d’avoir trop cru en tellement de choses vainement.
Je me retrouvais encore une fois face à ce miroir et je me demandais : qu’est mon objectif sur cette terre ?, pourquoi suis-je ? Je n’ai jamais pu être mère après une bataille biologique et clinique qui a duré 05 ans, je suis privée aujourd’hui du titre complet d’épouse de par son absence soutenue par la malchance, je suis privée du titre de femme de par le quotidien chacalisant que je mène, je suis privée de sentiments que j’ai tant chéris pendant tellement longtemps.
Respirer l’air pur me manque, je manque aussi à moi-même ! je me livre à des combats tous les jours, et quand le soir vient, je m’allonge sur notre lit en souriant, et je m’arrête un moment, soupire et m’abandonne au rythme de nuits infiniment longues …..
J’ai versé une ou deux larmes, en étant sur la route vers mon travail, j’étais malheureuse de me réveiller presque tous les matins avec cette lourdeur au cœur, et un peu heureuse, car j’adore vivre le matin pendant mon trajet matinal les premières lueurs du soleil d’automne.
La vie est belle ?! , certainement ! Mais aujourd’hui encore une fois je la regarde d’un œil incertain.