ma tite fille, Arianne, par alliance et elle a aujourd'hui...
un souhait pour tous les poètes
Au doux milieu de moi
Je suis au doux milieu de moi à me bercer cette nuit
De quelques mots, sur les châteaux de mon grand-père
Tel un pendule qui berce ritournelle et fait fuir l’ennui
Tel crépuscule qui s’éveille en moi et bien plus, depuis
Je sais de la pluie qu’elle peut être ici, mais non, pas aujourd'hui
Sur l’eau à naviguer, la voile ne pas hisser pour s’attarder, et faire
De l’amitié une goélette endimanchée, un voilier qui vogue, qui luit
Rimer des mots et des rires, à parler de nous un peu plus qu’hier
Une présence tout près de l’âtre pour réchauffer l’eau du puits
Le bois d’érable de son odeur parfume embaume telle plaquebière
Et c’est Vigneault qui chante, « Dans la nuit des mots j’ai dit de ma vie… »
Je me dis tout bas qu'il fait beau ici et m’en vais d’un pas, il fait tendre et vers
J’ai su que poser…
J’ai su que poser un vers dans la nuit
Ne peux être gai, mais un vers de l’an
C’est tel un aimer qui a temps de puits
Pour avoir causé au jour le plus lent
C’est tout cet hier qui avait courant
De tout bien les pairs au savoir de lie
Mais je sais un vers tout au loin devant
J’ai su que poser un vers dans la nuit
On y voit l’enfant parfois même lui
Quand il écrit vent à tout le moment !
Il est en printemps pour savoir que l’ouie
Ne peux être gai, mais un vers de l’an
Une année pour voir tant passer les gens
Mémoire du soir quand c’est un ami
Qui est dans le noir seul devant l’écran !
C’est tel un aimer qui a temps de puits
On s’aime le mot pour avoir l’avis
Il est un propos, un dessein d’antan
Parole que l’eau a donné la vie
Pour avoir causé au jour le plus lent
Si le maître bas accouche l’instant
Si la femme là dépose l’an-nuit
Somme le trépas d’être ce moment
Une année qui va, une année qui fuit
J’ai su que poser…
atouthasard