La banque, le mois et la terre.
La banque: Bonjour monsieur ; vous avez oublié votre paiement ?
Le mois : Mon paiement de quoi.
La banque: Votre emprunt..
Le mois : Ah! Oui, mon emprunt.. Saviez-vous que j’emprunte à la terre tous les jours depuis bientôt soixante ans et elle ne m’a jamais appelé, monsieur.
La Banque : Ce n’est pas la question, vous êtes en retard.
Le mois : Effectivement, j’avais rendez-vous avec la terre et je suis en retard.
La Banque : Pourquoi vous me niaiseZ, monsieur ?
Le mois : J’ai vraiment rendez-vous avec la terre.
La Banque : Si votre paiement n’est pas fait, il va falloir vous saisir.
Le mois : Je suis déjà saisi par votre propos. Je perds beaucoup de temps à vous parler. J’ai vraiment rendez-vous avec la terre.
La Banque : Vous devriez faire un paiement minimum pour éviter l’intérêt.
Le mois : Pour moi l’intérêt, c’est la saison et l’automne est si lent et l’hiver si blanc. Les polices ont mit Blanche Neige en prison et le dealer de coke pepsi, il paie son loyer.
La Banque : Vous avez un proche qui pourrait vous aider, un parrain, un oncle, une famille.
Le mois : J’aime bien un parrain, mais un parent me semblerait plus con-cé quand vous êtes, à me comprendre.
La banque : Nous devons prendre des mesures pour… etc.
Le mois : Je n’ai jamais mesuré la perte de mon fils, de mon père, de ma sœur et de ma mère.
La terre : Je donne la vie aux gens et je leur donne un endroit pour reposer en paix, je ne demande rien. Vous avez placé vos pas et la guerre sur mon dos et je suis encore la.
Le mois : Tu es la plus belle banque que je connaisse, toi tu connais les gens.
La terre : Parfois je suis malade et c’est à coup de deux cent mille personnes.
Le mois : arrange-toi pour être malade pas loin d’une banque.
La banque : Monsieur, monsieur êtes-vous-la….
Le mois : ………………………
atouthasard