Femme ange (écho à Walid))

Femme ange aux mains étroites et aux ailes fortes
qui volait le souci de l’alarme à l’enfance, malhabile
Femme étrange à la nuit quand le pleur, fenêtre
Une flamme qui lange le tri buteur de sa vie

Rame pour femme une vers-chair sans quai
Tout le départ et puis le ciel de sa nuit divagante
Elle bagage le vers uni de l’univers insolant
Femme ange aux liens étroits sur le voilier de l’encore

Femme range ton ivagination où le jouir est sang maux
Drame la dame pour éclaircir la source du fleuve
Le ruisseau de ton par-terre enfantera un lit-oral
Tu vagues femmes, cet enfant est le pairs

Cet avenir au lieu de conjuguer sa peine
Sous une religion peu importe semaine
Le moi et la soie sans un nœud à la traîne
Pour dégager le roi et la reine sourde

Le couple copulait un pays sans étable
L’hymen métaphore conjuguait dans sa langue
Je veux mouiller au port et enfanter l’encre
Pour tenir tes mots et ne pas mourir

atouthasard