LE TEMPS DE VIVRE

ce temps qui nous file entre les doigts !!beau poème Wallid

Walido,
Ce passage m'interpelle:

Citation :

Maman m'embrasse aux escaliers de l'indifférence.

Souvent l'enfant ne peut pas discerner l'amour du parent, il pense que le parent les abandonne émotionnellement car les gestes sont internes mais pas externes!
Je pense à Édith Piaf qui chantait: ....Emportés par la foule ....
Un poème qui ne laisse pas indifférent!

anita a écrit:

ce temps qui nous file entre les doigts !!beau poème Wallid

Salut ma chère Anita oui le temps nous file entre les doigts
Il faut donc vivre à cent à l'heure
Walid

Salut ami Erdrek
Oui je donne souvent à mes poésies un arrière-fond mythologique
sans l'expliciter pour donner au lecteur ce plaisir de retrouver lui-même
les connotations qu'il préfère écrémer et sentir à sa manière
C'est d'ailleurs ce que tu as fait .
En cours , j'ai jamais eu de problèmes avec mes étudiants .D'ailleurs quand on forme des
profs , on a affaire à des gens assez adultes comme dans les IUFM en France.

Oui les trois vers que tu as choisis sont "douloureux"
J'ai tout fait pour les "décharner" pour mettre en valeur
cette affreuse "indisponibilité" des parents envers leur progéniture

Toute ma considération Erdrek

Walid

yolande a écrit:

Un constat walid qui me frappe au coeur

Citation :

Maman m'embrasse aux escaliers de l'indifférence.

Tristesse immense, pas le temps de vivre
L'enfant qui grandit seul, mon coeur a froid
Le manque indescriptible de ce temps qui passe
Le vide ressenti, terrible solitude !!
un poème très réaliste mais si triste
Bonnes fêtes walid et bisous

yolande

Certes Yolande , triste constat mais c'est un modeste appel aux gens qui donnent
peu d'importance à leur "temps de vivre" surtout avec ceux qu'ils aiment le plus
au monde : leurs enfants .

Salut Yolande
Walid

renee jeanne mignard a écrit:

Bonjour Walid,

Que ce bilan est amer et désolant...
Est-il possible que dans une vie, il n'y ait pas eu des moments de bonheur, dont on puisse se souvenir aux heures sombres?.
Tout comme Erdrek, le mythe de Sisyphe m'interpelle, et la métaphore me surprend...Les cailloux de ton coeur?
Bonne journée soleil, Walid

Je te rassure Renée Jeanne , je suis très heureux dans ma vie réelle
Comme je te l'avais dit j'ai deux beaux garçons qui ont réussi leurs études
Ma femme est charmante , très satisfait au boulot , je gagne un bon salaire
et je passe beaucoup de temps près de mon espace vital : la mer
Tu vas te dire "Mais pourquoi ses poèmes sont-ils tristes ?"
Je te dis simplement que "je est un autre"
Je vis dans un milieu où tout va de travers et où le désespoir culmine
Pourrais-je chanter/étaler un bonheur qui n'existe pas autour de moi ?
Mais "si je me plains c'est une façon de chanter" comme disait mon Avatar

Renée Jeanne
Walid

Mirabelle a écrit:

Walido,
Ce passage m'interpelle:

Citation :

Maman m'embrasse aux escaliers de l'indifférence.

Souvent l'enfant ne peut pas discerner l'amour du parent, il pense que le parent les abandonne émotionnellement car les gestes sont internes mais pas externes!
Je pense à Édith Piaf qui chantait: ....Emportés par la foule ....
Un poème qui ne laisse pas indifférent!

Un parent qui n'exprime pas de la tendresse et de la communication
avec ses enfants ne mérite pas ce titre familial
Avec le fameux "boulot-métro-dodo" , certains parents oublient qu'ils ont des enfants
J'ai entendu une phrase terrible dans un film . Un adolescent disait : "je n'ai jamais su la véritable
couleur des yeux de mon père que lorsque je l'ai vu dans son cercueil "
C'est de la fiction , mais ça donne à réfléchir

Salut Mirabelle

Cher Walid,
En somme, tu fais le contraire de celles et ceux qui sont malheureux, mais écrivent des choses gaies pour exorciser leur mal-être......
Ils existent aussi...
Et cela , c'est aussi une façon de chanter...Ou de pleurer?...
Bonne fin de semaine à toi,



Oui c'est ça ; exorciser le mal-être des autres pour que ça ne se répète plus
Dernièrement ,j'ai écrit un poème pour stigmatiser un comportement
pédagogique qui avait produit la violence dans les établissements scolaires
Mon dessein n'est pas d'encourager cette violence mais pour mettre en garde
tous les actants pédagogiques contre certaines dérives et prendre conscience
du véritable acte d'enseigner sans donner de recettes

Bon week-end Renée Jeanne
Il fait un beau temps , je prépare mon arsenal de peche pour aller à la mer

Walid

Le tablier du temps
Fait l’an-corps maître si…
Je nous sais sans ici
Pour avoir fait des maux

Comme si je suis
Un égard où la feuille
Penchant le moins qui puise
Sur une branche morte
L’oiseau qui a son nid
Est un hasard… celui

Incertain d’une pause
Quand l’aile du vent
Parle sans nuage
D’enfanter un ciel

Sans singulier l’ailleurs
De ce réel, au banc

Les mots sont traversier
Du fleuve de la vie

Un sablier savant
Écoule un sable

Juste la mi ré

renee jeanne mignard a écrit:

Et comme tu as raison...Il semble que la vocation d'enseigner se perd, car si l'on considère les résultats, ils sont désolants...
Je te souhaite une bonne fin de semaine devant ton paysage favori...Bonne pêche?....Accessoirement..Ce n'est pas cela qui compte...
A la semaine prochaine...
Merci pour le tit smiley...

Partout dans le monde , il y a constat d'échec cuisant en matière d'enseignement
En tant que spécialiste du domaine puisque je forme des profs , je constate qu'il y a
dérive . Tout le monde participe à cet échec certains enseignants peu motivés ,
ministère bureucrate, parents d'élèves peu conscients et en dernier certains élèves

Merci Renée Jeanne

Walid

atouthasard a écrit:

Le tablier du temps
Fait l’an-corps maître si…
Je nous sais sans ici
Pour avoir fait des maux

Comme si je suis
Un égard où la feuille
Penchant le moins qui puise
Sur une branche morte
L’oiseau qui a son nid
Est un hasard… celui

Incertain d’une pause
Quand l’aile du vent
Parle sans nuage
D’enfanter un ciel

Sans singulier l’ailleurs
De ce réel, au banc

Les mots sont traversier
Du fleuve de la vie

Un sablier savant
Écoule un sable

Juste la mi ré

Magnifique ce poème Real
Question : tu parles bien de "sablier du temps" et non de "tablier"

Toute mon amitié Real
Walid

Citation :

Question : tu parles bien de "sablier du temps" et non de "tablier"

Le tablier du vent avait un sablier

Le tablier du temps ne voulait pas

un sable aux deux mots

sans parlure

Il ne cherchait métier
pour tisser sablier

Il naît dans la parole
telle une enfance blé

il est fait d'un semis
quand nous somme
en ses termes

il est une récolte
il protège l'incertain

Le tablier du temps
Fait l’an-corps maître si…
Je nous sais sans ici
Pour avoir fait des maux

Les mots sont traversier
Du fleuve de la vie

Un sablier savant
Écoule un sable

juste la mi ré

Là je comprends l'idée des renversements

Amitié Ré

Walid